Les Chroniques de Sophialys
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 Ilqualmë

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Ethelbert

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MessageSujet: Ilqualmë   Ilqualmë Icon_minitimeDim 8 Fév - 21:04

Ilqualmë
par Ethelbert Hramm


Cet ouvrage est dédié à Cassialys, Mère de notre Art, amante capricieuse mais fidèle.

En guise d'introduction...
Les Mortels du commun pourrait traduire ce titre par Pannecromium. L'Ilqualmë est un traité que j'entreprends ce jour, et dont l'objectif est de recenser, compiler et approfondir les connaissance de Sophialys en matière de nécromancie.

Si généralement les Mortels du commun utilisent un même mort pour évoquer la fin de la vie, les Elfes ont toute une palette terminologique à leur disposition; palette toute en nuance, en subtilité, en finesse, comme tout ce qui provient de nous autres, Elfes.
Parmi ces termes, firin sert à qualifie ce qui nous est le plus essentiellement étranger: la qualité d'être "mortel". Le terme loico sert à désigner toute dépouille non animée: cadavre, tronc d'arbre desséché, charogne, etc. Un autre terme, nuruhuinë, peut se rendre par mort-ombre; cela évoque un esprit errant encore dans ce plan matériel. C'est ce que les Mortels appellent un fantôme, ou un spectre. En matière de religion, marta désigne la personne condamnée à mourir, que ce soit par le fait du Destin et des Dieux, ou bien par un décision de justice, par exemple.
Mais le terme premier, ou plutôt les termes premiers, en matière de nécrologie, sont qualmë et unqualë, qui tous deux signifient la mort, non comme un état physique, mais comme une notion abstraite, une allégorie.

L'Ilqualmë se décompose en trois pièces. La première présente l'Art, son histoire et ses penseurs. Ensuite, dans une optique plus pratique, seront étudiés les buts et méthodes. Enfin, le lecteur averti y trouvera un répertoire de rituels et de sortilèges, certains communs à tout nécromant digne de ce nom, d'autres élaborés par les tentatives tantôt doctes de grands maîtres, tantôt persévérantes d'admirables pionniers.

L'auteur tient à remercier - comme il se doit, à titre posthume... ou pas - les sages qui ont ouvert la voie avant lui, et les nombreux volontaires qui ont bien voulu se prêter - à la gloire de l'Art - à leurs expériences aussi variées qu'enrichissantes. Bien que certainement très honorés de savoir que sans eux, ce livre n'aurait jamais pu naître - si l'on peut dire -, ces admirables êtres ont su garder jusqu'au bout l'humilité qui sied aux cobayes. Qu'ils en soient remerciés.


Dernière édition par Ethelbert le Lun 9 Fév - 16:39, édité 3 fois
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Ethelbert

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MessageSujet: Re: Ilqualmë   Ilqualmë Icon_minitimeLun 9 Fév - 6:59

Section I - La Nécromancie
Histoire et théoriciens


Qui fut le premier nécromant de l'Histoire ? Les avis sont partagés... Certains estiment que c'est Elvolia, d'autres qu'il s'agit de Cassialys. D'autres, enfin, pensent qu'il s'agit d'une entité supérieure aux dieux... si tant est qu'elle existe. Le postulat premier reconnu par les pratiquants de l'Art nécromantique est le suivant: "La mort n'est pas la fin, mais le début de la vie. L'inexistant fut avant l'existant; et la seule volonté d'une puissance supérieure permit de transcender cet état, et de tirer la vie de la mort." Tous les nécromants s'accordent sur ce point, qui est la fondation même de notre Art; savoir qui fut le Premier est certes une énigme captivante, mais la réponse ne serait qu'un détail.

L'Art a connu de grands théoriciens, dont certains ouvrages - maudits par les bien-pensants et autres ignorants - n'ont échappé à la vindicte et à la "sagesse" populaires, que parce qu'ils ont été remisés dans les recoins les plus obscurs et les plus poussiéreux des bibliothèques.
La mémoire de ces géants survit également à travers leurs mythes, qui sont parfois déformés en légendes ou en contes de bonne femme, à peine bon à effrayer les moutards le soir, à la veillée au coin du feu.

Frank T. Enstein
Le premier archinécromant dont l'Histoire de l'Art a conservé le nom. Originaire de Wadühze, une petite bourgade de Mirphera, depuis longtemps recouverte par la poussière du temps, il fut le premier mage à s'intéresser aux origines de la vie, et à sa perpétuation. Grand médecin, c'est en orientant ses recherches sur les moyens de soigner les maux incurables qu'il pratiqua les premiers rituels nécromantiques. Il entrevit rapidement tous les champs des possibles offerts par de telles pratiques, notamment la possibilité de repousser, voire de vaincre la mort elle-même.
Obsédé, comme tous les Mortels, par la peur du néant abyssal de l'au-delà, il approfondit ses recherches et réussit, au terme de nombreuses années, à transcender sa condition mortelle, et à embrasser l'immortalité. Il était devenu le premier Liche de l'Histoire. Malheureusement, il n'avait pas réussi - ou peut-être n'y avait-il pas pensé, auquel cas son génie eut pu nous fournir la solution - à réaliser la préservation des tissus et des fluides. Son corps, dit-on, se désincarna et se putréfia jusqu'à ce qu'il ne reste que les os. Ceux-ci, à leur tour, devinrent poussière. Le Liche T. Enstein devint un esprit désincarné, consituée de sa seule conscience et de son essence magique.
Nul ne sait ce qu'il est devenu. D'aucuns prétendent qu'il erre toujours sur ses terres de Wadühze, mais nul ne sait où celle-ci se trouve exactement. C'est une grande quête parmi les nécomants, que de localiser Wadühze afin d'y retrouver le Maître; mais nul n'y est parvenu à ce jour.
Nous possédons peu de renseignements sur lui, et j'aimerais bien arriver à combler les trous de sa biographie. Cassialys, daigne entendre ma prière, pour la gloire de ton Art !

Lapou
Originaire des mers du sud, nul ne connaît le nom véritable de Lapou. Tout ce que l'on sait d'elle nous est raporté par sa légende. Selon celle-ci, il s'agissait d'une femme. Une maîtresse femme: froide, intelligente, calculatrice, sadique, cruelle... L'idéal féminin dans toute sa grandeur. Peut-être est-ce pour cela qu'elle fut favorisée de Cassialys.
Lapou fut certes une bonne nécromante, mais la plupart des gens la connaissent à travers ses exploits de pirate. Elle luttait d'égal à égal avec la lie qui peuple désormais la Crique de Mablung. Enfin, pas tout à fait d'égal à égal. Selon sa légende, elle commandait un équipage de non-morts, dans lequel elle intégrait les ennemis tués au combat.
La tradition rapporte que, lasse de sa vie de pirate, elle se retira dans une haute tour, afin d'y parfaire son Art. Elle aussi devint une Liche, mais elle fut détruite quelques années plus tard par des paladins, ces espèces de culs-bénis qui prétendent savoir mieux que quiconque ce qui est bon pour les autres et pour ce monde. Pouah ! Leur morale les étouffe !
Toujours selon la légende, enfin, un ouvrage écrit de la main même de Lapou a survécu au temps: le journal de bord de son navire - le Ghast -, alors qu'elle était encore pirate. Une rumeur voudrait également que son grimoire de nécromancie - écrit alors qu'elle était devenu une Liche - se trouve parmi les ruines de sa tour, mais cela est peu probable. En effet, quand une Liche crée un objet, celui-ci est lié à la nature magique de la Liche. Si la Liche disparaît, l'objet disparaît. Dans le cas qui nous occupe, si le grimoire est toujours de ce monde... Par Cassialys, les perspectives sont alléchantes !

Anrydézi Ray l'Handerue
À l'origine, ce mage était spécialisé dans la pyromancie. Sa biographie, maintes fois copiée et éditée, fait partager au lecteur la vie d'un personnage flamboyant et haut en couleurs. Selon les sources, il fut toute sa vie un misogyne convaincu, doublé comme il se doit d'un indécrottable phallocrate. Dans le cadre de ses recherches pyromantiques, il lui arrivait fréquemment d'employer comme cobayes des femmes, jeunes et moins jeunes, afin - selon ses propres termes - "d'étudier au mieux l'action de la combustion sur les corps simples". Ce comportement singulier inspira ce mot célèbre à Riton Pakolyl, son premier biographe: "Dans sa vie privée comme professionnelle, toujours il préféra les femmes au foyer".
L'Handerue vint presque par hasard à l'étude de la nécromancie. Il avait trouvé une jeune cobaye qui brûlaît de passion pour lui, se prêtant avec fièvre à toutes ses expériences. Malheureusement, un sort trop violent réduisit la pauvrette en cendres, à l'exception de ses dents. Notre pyromancien s'attela donc à la ramener à la vie, et commença à étudier la nécromancie. Il réussit tant bien que mal à ressusciter son assistante, mais le résultat fut peu probant. À la fois trop empressé et trop ignorant des subtilités de cette forme de l'Art, il ne parvint à faire revenir la jeune femme que sous une forme de goule, décharnée par endroits. Il se résolut à la brûler intégralement.
Découragé par son échec, Lhanderue n'en continua pas moins à mener des fronts recherches pyromantiques et nécromantiques. Il parvint à créer un sortilège réunissant les deux écoles de magie, et permettant de relever des morts de flamme. Ces entités avaient beaucoup de qualités: tout d'abord, elles étaient non-mortes, ce qui est déjà une qualité en soi, et donc insensibles à la douleur et à la peur. Ensuite, la décomposition de leurs chairs et de leurs fluides facilitaient et maintenaient leur embrasement, les entourant d'une aura de flammes qui constituaient à la fois une arme et une armure. Le corps, qui servait de support au sortilège, était peu à peu consumé par les flammes et réduit en cendres; mais lorsque la combustion était complète, les flammes ne se dissipaient pas: le sortilège faisait en sorte que l'essence de la créature passât dans les flammes, créant ainsi un Esprit de feu - un Effrit. En outre, certains sorts d'éolomancie - que les mortels, ces ignares, appellent aussi aéromancie - peuvent renforcer leurs pouvoirs en attisant les flammes qui les animent.
Ces créatures, toutefois, avaient leur point faible - et non des moindres: une vulnérabilité totale aux sortilèges d'hydromancie ou de cryomancie.
Malheureusement, Anrydézi Ray l'Handerue ne put mener à bien toutes ses expérience, l'une d'entre elles ayant mal fini. Non qu'on lui reprocha d'avoir brûlé des femmes pour ses recherches, mais l'un de ces esprits de flammes avait échappé à son contrôle et s'était enfui de son laboratoire, semant la terreur dans les rues. En outre, une mini-tornade, provoquée par un sort raté d'un éolomancien, avait traversé la ville à ce moment: en plus des ravages habituels causés par cet "événement météorologique", les pouvoirs de l'Effrit avaient été amplifiés, le faisant grandir en puissance et en dimensions. Celui-ci incendia la moitié de la ville et de ses habitants, avant que d'être réduit à néant par des hydromanciens et des cryomanciens. Anrydézi Ray l'Handerue et son collègue éolomancien furent arrêtés, traduits en justice, condamnés à mort et exécutés trois heures après que l'Effrit eut été détruit. Le laboratoire du pyromancien-nécromant fut rasé, et ses possessions vendues à des marins- marchands de passage.
On ne sait ce qu'il advint du grimoire où, selon Riton Pakolyl, il notait toutes ses expériences dans le moindre détail: postulat de départ, éléments utilisés, description des réactions et évolution... Le premier biographe de l'Handerue est taiseux à ce sujet. Cependant, on sait que Riton Pakolyl était originaire de Keldenigehn, où fut publiée pour la première fois sa Biographie de Anrydézi Ray l'Handerue , Pyronécromant.


À compléter...


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MessageSujet: Re: Ilqualmë   Ilqualmë Icon_minitimeLun 9 Fév - 7:01

Section II - La Nécromancie
Buts et méthodes


Partie 1 - Les buts
Ils sont forts simples, et tiennent en une seule phrase: "Le but de l'Art nécromantique est de percer les processus et l'essence des cycles de la vie et de la mort, afin de résoudre le Mystère de la Première Fois."
Pour le profane, nous autres nécromants ne sommes qu'une clique de dégénérés pervers, qui se délectent des souffrances d'autrui et d'abominables pratiques contre-nature. Paladins et druides, notamment, mais aussi les autres mages - et chacun à sa manière - nous détestent, au prétexte que nous pervertirions leurs lois, qui de l'Utopie, qui de l'Equilibre, qui de l'Harmonie. Foutaises que tout cela ! Notre monde fut tiré du néant, amené de la mort à la vie par une puissance supérieure et consciente ! Nous ne faisons que chercher à savoir comment, et surtout pourquoi.
C'est là une noble tâche, et nous assumons de ne pas être de ces faibles et de ces mous qui craignent des lois naturelles qu'ils ont eux-mêmes érigées en liens. Insectes !

Partie 2 - Les méthodes
Le but est honorable, il est digne d'éloges, il est ce qu'il y a de plus noble en l'esprit de toute créature. Et, pour y atteindre, tous les moyens sont bons.
Il faut certes étudier la mort, et au plus près. Cela passe souvent par des mises à mort d'êtres vivants, mais un si humble sacrifice ne saurait entraver une si noble quête. Et les vivants sont parfois si... banalement désespérants. Il y a de nombreuses façons de mourir, et toutes doivent être étudiées avec le plus grand soin, la plus exquise minutie, et dans le moindre détail: meurtre, poison, maladie, accident.
Les différents masques de la souffrance, les différents modes de l'agonie, doivent être disséqués et analysés, pour ensuite être parfaitement assimilés, et reproduits par expérience. À cause identique, effet identique; si l'on arrive à cela, on découvre une vérité.
La mort et ses modes opératoires ne sont que l'apprentissage. L'Art véritable du nécromant commence avec l'inversion du processus.


À compléter...


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MessageSujet: Re: Ilqualmë   Ilqualmë Icon_minitimeLun 9 Fév - 7:02

Section III - La Nécromancie
Rituels et sortilèges


Partie 1 - Les rituels
La préparation des composants
Les composants utilisés en nécromancie sont tous - sauf cas extrêmement particuliers - de nature animale: os, dents, griffes, chair, organes, peau, plumage, pelage, écailles... C'est pourquoi il convient de s'assurer de leur excellent état de préparation: qu'un bout d'os comporte une miette de chair, et un sortilège peut échouer ou connaître des effets secondaire désastreux, voire catastrophiques. Cassialys est une maîtresse aimante, mais exigeante, qui ne se contente ni d'à peu près, ni de peut mieux faire.
Les matières dures animales
Ce sont les plus simples à préparer, et à conserver. Il suffit d'enlever toute trace de chair, de peau, de poil, de plume ou de ligament. Pour ce faire, on procède en trois étapes: tout d'abord on recouvre les composants de sel, pendant 10 à 70 jours (selon la taille du composant), parfois plus si l'on souhaite appliquer le traitement à une créature massive entière. Ceci dessèche les différentes matières organiques non dures. Puis on laisse mariner pendant deux semaines dans un jus de citron, ou tout autre solution acide, afin de détacher les morceaux restants (qui ne sont pas forcément visibles) et détartrer les dents ou griffes de plaque organique parasite. Enfin, on rince à l'eau claire, avant de laisser sécher.
Le nécroùmant avertit peut toujours identifier la créature dontle composant est issu, en regardant celui-ci. Toutefois, si vous n'êtes pas doué en anatomie animale (les Humains sont des animaux pour le nécromant), vous pouvez graver ou inciser le composant pour identifier plus aisément sa source, par un système soit de runes, soit de glyphes.
Les autres matières organiques animales
Là, le problème est beaucoup plus complexe et délicat. Au souci de l'exploitation s'ajoute celui de la conservation. S'il est parfois bon d'avoir avec soi quelque lambeau organique en état de putréfaction - parfois avancée -, dans la plupart des cas, les composants doivent être dans un état de conservation le plus parfait possible. La fraîcheur du fournisseur est le meilleur moyen de s'en assurer, mais cela n'est pas toujours possible - surtout hors des grandes villes.
Heureusement il y a un biais: celui de la conservation dans l'alcool, voire en alcool. L'alcool pur permet la bonne conservation des organes et autres matières animales non dures. Donc, après extraction du composant, il suffit de bien le rincer à l'eau claire, puis de le plonger dans un bain d'alcool pour le purifier, avant de le rincer à nouveau à l'eau claire. Enfin, on le plonge, avec d'autres organes identiques, dans un bocal d'alcool pur, qu'il convient d'étiqueter de manière intelligible. Intelligible pour vous, du moins.
Les fluides (bile, lymphe, sang et autres) peuvent être conservés tels quels, auquel cas leur fraîcheur garantit une utilisation optimale. Toutefois, leur mauvaise conservation au-delà d'une semaine leur fait souvent préférer l'emploi d'une solution concentrée, obtenue par distillation alcoolique. Une telle solution s'obtient en chauffant le fluide concerné dans un alambic. Pour réactiver la fraîcheur originelle du produit, il suffit de mélanger à la solution ainsi obtenue quelques gouttes du fluide en question (i.e. du sang avec de l'alcool de sang).
L'alcoolisation des fluides présentent deux avantages majeurs: d'une part, ils sont plus faciles à conserver sur la longue - voire très longue - durée, et peuvent retrouver facilement leur fraîcheur; d'autre part, ils peuvent être des poisons efficaces, si on couvre leur saveur avec des essences de fruits. Ce sont alors des produits prisés des assassins de palais, aimant la subitilité et le raffinement.

Partie 2 - Les sortilèges
Voici les sortilèges basiques dont j'ai pu trouver une description dans un grimoire, acheté sur un étal de Finduilas Sùrion. Malheureusement, seule la description de certains m'est restée en mémoire, car je ne les ai jamais pratiqués. Il faudra que j'essaye de combler ces lacunes.
Lorsqu'il y en a, les incantations doivent toujours être récitées d'une voix ferme, avec conviction. Il n'est pas important de les murmurer ou de les hurler, aussi longtemps que vous respectez le premier point. C'est un trait commun que notre discipline partage avec celle des démonistes: une incantation mal prononcée - hésitation, bégaiement, manque de conviction - et le sort échoue. Dans le meilleur des cas, il ne se passe rien. Dans le pire des cas - et c'est la règle générale -, il se retourne contre vous.

- Spirale de la Putréfaction : Sort de base de dommage. Envoie une spirale maudite de quelques centimètres de diamètre, qui décompose tout ce qu'elle touche.

- Onde de Putréfaction : Provoque un vieillissement spontané et graduel des zones touchées par l’onde pendant quelque temps.

- Drain d’énergie : Extrait le dernier souffle de vie d’un agonisant. Permet aussi de libérer les âmes en errance.

- Invocation de mort-vivant : A partir d’un cadavre (et seulement), ramène à la vie un être simple dont l’existence ne tiens qu’à l’énergie vitale que vous lui accordez. Le mort vivant vous sert alors jusqu'à sa deuxième mort.
Il est possible de le contrer, mais je ne saurais plus dire par quoi.

- Aura de putréfaction : Crée un nuage autour de vous, qui cause évanouissement aux créatures alentour.

- Esprit du Chaman : Sort passif permettant de communiquer avec les morts.
Un sortilège indispensable, lié à un rituel que d'aucuns prétendent simple, que je me dois d'apprendre dès que possible. Un nécromant ne le maîtrisant pas est la risée de tous les adeptes.

- Bouclier d’os et de chair : Dresse une barrière d’ossements et de chair protectrice qui arrête toute attaque physique mais aussi tout sort de type nécromancie et divine/guérison.
Lancer ce sortilège est extrêmement simple, mais nécessite quelques composants - heureusement, faciles à se procurer - et une incantation précise.
Les composants: soit quelques os, soit quelque chair. Lorsque l'incantation est correctement prononcée, les composants s'animent et se multiplient, jusqu'à former la bouclier en question. Meilleure est la maîtrise du sortilège, plus puissant est le bouclier.
Conseils pratiques: préférez toujours des esquilles plutôt que des os entiers, et rejetez tout os plat ou rond, sauf les fémurs. Constitué d'esquilles, un bouclier est plus difficile à traverser, et masque la vue de l'adversaire; en outre celles-ci peuvent entailler un ennemi mal protégé. Quant au fémur, c'est le seul os susceptible de provoquer quelque dégâts contondant, à condition qu'il provienne d'une créature massive. Aussi, n'utilisez jamais d'os de volatile ou de petites créatures si vous le pouvez, car il sont trop fragiles. En ce qui concerne la chair, utiliser de préférence une chair putréfiée, qui rebutera vos ennemis par son aspect et son odeur. Il doit être logiquement possible d'user de cuir tanné dans la même optique de protection, mais cela n'a jamais été prouvé d'une part, et le rapport efficacité/prix est trop peu rentable pour que l'on s'y amuse d'autre part.
L'incantation: une simple formule, Osses carnaque mihi tuerint, prononcée en tenant les composants dans la main gauche, paume ouverte vers le haut. À la fin de l'incantation, jetez les composant légèrement en l'air. Si tout s'est correctement déroulé, ils se multiplient, vous entourent et vous protègent. Sinon...

- Malédiction : Tourmente l'adversaire d'une malédiction causant dégâts, torpeur, et confusion. Attention, ce sort peut être contré par un Apaisement de l’âme.

- Contamination terrestre : Ce sort de zone transforme la nature environnante en nature réellement morte; en outre il empêche l’utilisation des sorts divins.
Il est possible de le contrer, mais je ne saurais plus dire par quoi.

- Convocation de l’armée Sombre : Invoque une troupe de 8 Mort vivants pour servir le nécromant. Un Exorcisme ou une Abjuration de maitrise plus élevée peut disloquer l'armée.
Le nécromant qui jette ce sortilège doit disposer d'un peu de temps, de calme et d'autant de composants qu'il souhaite de serviteurs. Le choix des composants est d'une importance cruciale, car ce sont eux qui vont déterminer quelle créature non-morte viendra servir le nécromant. En effet, en jetant ce sortilège, le nécromant duplique l'essence intime de la créature, contenue dans le composant (généralement, un petit os, comme une phalange), jusqu'à ce que celle-ci prenne une forme mi-physique mi-spectrale. Préférez donc les phalanges d'orque aux bréchets de poulets. Si vous parvenez à vous procurez un os de dragon, c'est encore mieux. Gardez toutefois toujours à l'esprit que le support du sortilège est un composant physique qu'un sort peut détruire. Auquel cas la créature non-morte disparaît aussitôt.
L'invocation est simple: Jubeo tibi/vobis pugnare mihi. Le nécromant emploie l'arcane tibi ou l'arcane vobis, selon qu'il invoque une seule ou plusieurs créature(s).
L'un des défauts de ce sort est que le nécromant doit rester constamment concentré, pour ne pas couper le lien psychique lui permettant de commander les créatures non-mortes levées à son service. Il ne peut rien faire d'autre, au risque de voir celles-ci désemparées, voire réfractaires à son autorité - en cas d'invocation d'une créature jadis psychiquement puissante (dragons et autre griffons, archimage, par exemple).

- Réanimation : Permet de faire revivre une personne décédée. Nécessite d’être en possession d'une âme, ou que la mort soit récente, pour relever un corps mort avec cette âme spécifique. Le réanimé n'est cependant par un mort vivant obligatoirement et garde ses capacités psychiques pour être ce qu'il est.
J'ai testé ce sort sur Nycticorax, mais le hasard m'avait aidé à l'époque. Il faudrait que je le réétudie.

- Résurrection : Sort permettant de relever des corps gisant depuis des siècles sans dépenser d’énergie. Le mort vivant possède alors les caractéristiques du corps utilisé.
Un sortilège demandant une grande maîtrise des arcanes nécromantiques. À pratiquer avec précaution, selon certaines sources, tout erreur se payant au centuple.


À compléter...
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